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Volvo Ocean Race jour 8

Lunettes de ski obligatoire, le sel brule les yeux.

Droit sur le pot au noir !

 

Pour la troisième fois de cette Volvo Océan Race les 6 bateaux s’apprêtent à traverser cette zone instable qu’est le Pot au noir.

Des signes avant-coureurs annoncent un passage compliqué, ce qui pourrait rebattre les cartes. Certains seront piégés tel SHK Scallywag qui rétrograde de la deuxième à la cinquième place en concédant plus de 50 milles au leader du moment Team Akzo Nobel, et ceci en 24 h, ce qui a dû refroidir l’ambiance du bord.

David Witt euphorique !
David Witt euphorique !

“Tout dépendra de notre placement au sein de la flotte à l’approche du Pot-au-Noir”, déclarait David Witt le skipper de SHK Scallywag. “Il sera intéressant de voir si l’un de nos adversaires modifie sa route pour tenter de remonter au classement.”

 

“Tu peux gagner, ou bien perdre,” ajoute Simeon Tienpont, le skipper du Team Akzo Nobel. “C’est un défi pour nous, leader. Nous pouvons prendre des décisions… mais nos poursuivants peuvent voir immédiatement si elles sont bonnes ou pas.”

 

Il faut entrer le premier dans ce Pot-au-Noir pour espérer passer dans l’autre hémisphère en tête, et faire route vers la Nouvelle-Zélande.

ciré, lunettes de ski avec une eau à 30°
Conditions difficiles !

 

Des divergences se font jour, sur les conditions de navigation. Le skipper de Turn the Tide on Plastic Dee Caffari affirmait : “C’est idéal en ce moment, on envoie tout ce qu’on peut, il y a de l’eau partout, c’est la douche permanente, sauf-que c’est de l’eau salée, sans les bulles de savon…”

 

Sur Team Brunel, le ton semblait moins enjoué, Kyle Langford affirmait que la vitesse a un prix, et que les conditions de vie sont ‘brutales’.

“ En bas, c’est terrible, ça tape beaucoup, trouver le sommeil est très difficile. La température de l’eau est supérieure à 30 degrés, il fait très chaud à l’intérieur… C’est dur de se reposer.”

“En haut, c’est un peu mieux. Nous portons des lunettes de ski… pour nous protéger de l’eau salée qui brule nos yeux.  Mais petit à petit nous grapillons du terrain, ça c’est une bonne nouvelle. Ce sont des conditions difficiles mais rapides ! ”

“Je suis impatient d’entrer dans le Pot-au-Noir. A bord, tout est trempé, ça ne fera pas de mal de tout sécher, de récupérer niveau sommeil lorsque les conditions seront calmes et la mer plate, afin de recharger les batteries.”

L’Équateur et le Pot-au-Noir se profilent à l’horizon, Kyle devrait être rapidement satisfait !