La 19ème édition des voiles de Saint Tropez s’est terminée dimanche 8 octobre. Une météo splendide a permis aux 4000 régatiers de s’affronter tous les jours dans la baie de Saint Tropez pour le plus grand bonheur des spectateurs venus en nombre.
Un peu d’histoire :
En septembre 1981, deux bateaux, Pride et Ikra se défient pour le jeu.
Le départ a été donné devant la tour du Portalet, pour se terminer au Club 55, sur la plage de Pampelonne, où la coupe « Club 55 Cup » fut remise au vainqueur.
Ainsi le rendez-vous était pris pour l’année suivante : la Nioulargue était née. En 1995, un tragique accident mis cette dernière en sommeil.
Cependant, en 1999, grâce à des passionnés, l’événement renaissait de ses cendres pour s’intituler alors « Les Voiles de Saint-Tropez », gardant toujours l’esprit de ses premiers organisateurs.
En cette année 2017, 19 séries se sont affrontées et chacune a consacré son vainqueur :
Pour les classiques, Mariska, Monbeam III et Spartan ont dominé leur classe.
En moderne, il faut noter la victoire de Franck Cammas sur Basby (sister ship de Groupama 4 avec lequel il a gagné la Volvo Océan Race 2012) devant le tout nouveau chasseur de records Rambler 88, monocoque à dérives latérales, et My Song, monocoque carbone de quasiment 40 mètres de long.
En Wally, superbe classe de bateaux ultra modernes, après 6 courses âprement disputées, Lyra (Wally 77) s’impose devant Open Season (Wally 107) et Magic Carpet 3, le Wally Cento de Sir L Owen Jones.
Dans toutes les autres classes la bataille a fait rage et la victoire ne s’est acquise qu’au prix d’une lutte sans merci.
Une chose est sûre, les voiles de Saint-Tropez 2017 resteront de l’avis de tous un grand millésime. Souhaitons que les années suivantes soient sur la même adonnante !